Les étoiles

Un soir d’été allongé dans l’herbe, comme dans une toile

Un tissu d’armure unie, on admire les étoiles

La brise du vent danse sur nos visages,

comme le sang riche en oxygène dans nos artères.

Le temps est cruel, il dessine des traits sur mon visage

mais de te voir grandir et prendre racine sur cette terre

est le plus beau film, que j'admire telle un diamantaire

Ma puce, la vie va t’en donner des coups

mais cette vie, de la vivre vaut le coup

Dans ton sac de voyage,

comme une empreinte, un témoignage

tu auras des mots d’amour et des maux d’amour.

Tes blessures, ton courage, ton parcours

Tes rires, tes fous rires et parfois le pire

N’oublie jamais, le bonheur, c’est le bruit du vent dans la forêt.

C’est courir, pied nue dans l’herbe fraîchement coupée

C’est le chant des oiseaux qui caresse ton pavillon.

C’est s’asseoir au bord de l’eau et écouter sa partition.

C’est aussi tes choix, ta liberté.

Quoique tu décides, de mon amour, tu seras toujours infectées.

Te rappelles-tu, de cette questions à vide,

que tu m’as posé pendant le covid ?

Papa, c’est quoi la vie ?

À jamais, c’est de te voir grandir.

C’est ton placard de souvenir.

Tes rires, tes fous rires

C’est toi ma puce, c’est toi.

Un jour de cette, tu auras fleuri

Tu auras envie, de ce monde, de le parcourir

Tu vas t’envoler, grâce au vent, léger comme un fil de soie.

Le temps est cruel et d'une beauté incroyable à la fois

Et tu verras, comme le temps passe vite et t’échappe.

Comme le sable qui coule entre tes doigts et s’évade

Alors profite ma puce, n’écoute pas les rancœurs, mais plutôt ton cœur.

Nous sommes là, allongées dans l'herbe, comme une toile

Un tissu d’armure unie, on admire les étoiles

Je serais là, toujours, comme les étoiles.

Regarde ma puce, je t’admire, je t’illumine.

À jamais, dans ma toile, comme les étoiles.