Et bien oui, de toi à moi,
Cette colère m’envahit en émoi.
Cette peur, qui me bouffe l’estomac,
Ce temps qui tourne comme un mauvais pas,
On l’a bien cherché,
Certains vont en ricaner
D’autres, vont juger
Et peut-être même, se moquer
Comprends-tu, ce monde n’est pas à nous
Comprends-tu, ce monde devient fou
Et pourtant, je l’aime tant ce monde,
Que veux-tu que je te dise, j’y crois
J’y crois, à ce nouveau monde
Et quand on y regarde bien, la beauté de ce monde,
C’est un battement d’ailes de papillon
C’est le chant des oiseaux, qui caresse ton pavillon
C’est le chant, puissant d’un coq, quintessence
Qui colorie tes matins, de tous tes sens
C’est le parfum de la nature qui s’émane
Capable de réveiller, tes souvenirs d’enfants
C’est des rires, des fous rires mais aussi des larmes
C’est de toujours croire que demain, est l’espoir
Et que le plus important à vivre, c’est maintenant
Comprends-tu, ce monde n’est pas à nous
Comprends-tu, ce monde est à bout
Prends soin de lui, et elle prendra soin de toi
Tu sais, je l’aime tant ce monde
Ce monde …
Alors …
Alors, tu veux savoir, c’est quoi la vie ?
Ma fille … ma puce
C’est d’aimer ce que tu as
Et pas d’aimer, ce qu’a le voisin
C’est de croire en toi, de t’aimer
C’est d’aimer la nature, d’aimer et d’être aimé
C’est, ces ailes que je te construis, chaque jour
Que je peaufine, tous les jours
Et tu verras, un jour, elles seront belles et grandes
Et en ce jour, tu vas t’envoler, vers tes jours
Mais surtout, ma puce
la vie,
C’est l’espoir, de te voir vieillir
C’est ton rire, tes fous rires
Ton placard de souvenir
C’est toi, ma puce
C’est toi.
Un jour ta chambre sera vide
Mais remplit de souvenir
Mais ce n’est pas grave ma puce
C’est la vie, ma puce … c’est la vie
Alors, va, vie, vole
La vie, c’est toi, ma puce
C’est toi ...
De Julien Aurand
*Non libre de droit
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